Je fais un don www.sourirealavie.fr Pour prendre soin de la vie, de l'enfance et des rêves.
Accueil > Actus & voyages > Fil des actus > Le relais des soins pour la prise en charge des enfants gravement malade au Phare des Sourires à Marseille
Fil des actus

Le relais des soins pour la prise en charge des enfants gravement malade au Phare des Sourires à Marseille

Fil des actus
soin sourire a la vie

Ces 10 derniers jours, près de 40 enfants, adolescents et jeunes adultes sont venus se ressourcer au Phare des Sourires !

« Ces séjours nous permettent de souffler, se reposer, pratiquer des activités sportives et artistiques tout en ayant nos soins. ».

Face à la mer, c’est une infirmerie chaleureuse et pleine de couleurs qui attend les enfants et leur permet de s’évader pendant les soins, de voir l’horizon. Etre soigné en étant bien, relâché, l’idée est de redonner envie à l’enfant d’être soigné, pour que son parcours soit vécu de la façon la plus positive possible. « Ici, on prend le temps de se soigner et il y a mille choses à faire donc on n’est pas concentré que sur son traitement. Nous sommes au calme, bien entourés et on peut exprimer nos doutes, nos inquiétudes. On apprend aussi à voir les choses autrement. Et la vue sur la mer à perte de vue, ça aide à voir la vie en grand ». Quentin.

Le personnel médical et paramédical est détaché une partie de son temps de travail ou de manière bénévole pour être présent sur le centre. Cela permet une prise en charge de qualité et une véritable continuité avec les traitements. « Je prépare les stages avec les médecins, nous discutons de chaque enfant, des soins dont ils vont avoir besoin et ceux qui seront adaptés tout au long du séjour pour qu’ils puissent pratiquer des activités sportives et apprendre mille et une choses », Sylvie, infirmière-puéricultrice. Les moments de soins permettent aussi des moments d’écoute privilégiée. Le personnel soignant et médical a le temps d’échanger avec les enfants. Il s’agit là de moments privilégiés pendant lesquels ils s’ouvrent davantage, posent les questions qu’ils n’osent pas aborder avec les médecins ou leur famille ou parlent de leurs difficultés à l’école. « Ce suivi à l’extérieur est complémentaire de celui fait à l’hôpital. Cela me permet de mieux connaître les enfants et les familles, d’avoir le temps de répondre aux questions qui font avancer leur prise en charge et de créer une relation de confiance. Je peux donc les accompagner différemment et beaucoup mieux que si je n’avais pas eu ces temps passés avec eux. Et puis cela fait un bien fou de les voir à l’extérieur de l’hôpital, de les sentir bien et de pouvoir partager avec eux ces moments de bonheur ! » Extrait de l’article Actu soins par Alexandra Luthereau. 

Partagez sur :